jeudi 04 février 2010
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La ville compte plus de 150 assistantes maternelles indépendantes, dont 56 sont membres de l'association AMISSB (association des assistantes maternelles indépendantes de Saint-Sébastien). Réunies en assemblée générale, elles ont pu discuter à la préparation de nouveaux projets, menés ensemble.
Première initiative, mêler les générations par des visites régulières aux résidents de maisons de retraite. « Bien sûr, on ne fait rien sans l'autorisation des parents », précise Chantal Robichon, présidente de l'AMISSB. « Nous envisageons d'emmener les petits partager un goûter avec les personnes âgées, avec des petits cadeaux qu'ils auront préparés comme des dessins ou des bricolages. Reste maintenant à prendre contact avec les différentes maisons de retraite. Ce n'est donc pas pour tout de suite ».
Autre projet, se rapprocher du réseau de baby-sitters du centre socioculturel de l'Allée Verte. Les jeunes nounous ont obligation de faire une journée de stage à la halte-garderie de la ville. En complément, les assistantes maternelles souhaiteraient leur proposer de passer une journée avec elle. « C'est une façon de faire connaître notre association mais aussi de leur proposer une immersion dans notre travail quotidien », explique Chantal Robichon. « Gérer seule un ou plusieurs enfants toute une journée, c'est très différent de la halte. Il faut les occuper, jouer avec eux. Nous pensons que ce serait une bonne expérience pour les baby-sitters, qui sont souvent jeunes ».
L'association des assistantes maternelles indépendantes de Saint-Sébastien n'oublie pas les familles. Plusieurs fois par an, elles organisent au centre social du Douet des soirées à thème, souvent le mercredi soir, où enfants et parents sont invités. Les trois prochains rendez-vous seront consacrés au jeu, au matériel pédagogique et au langage des signes pour bébé. Les pédagogues se sont en effet rendu compte que, dès 4 ou 5 mois, les bébés réagissent très bien aux gestes signifiants. Un langage a donc été spécialement conçu pour eux, inspiré de la langue des signes.
Enfin, l'association, qui appartient à l'union départementale UDAMFALA, propose à ses adhérentes de suivre une formation le 6 mars à Orvault sur le thème « l'enfant sous pression et la mise à mal de nos modèles éducatifs ».
Source Ouest France