a force de recherche sur le net j'ai trouvé des pistes ... et je dois dire que le tableau est assez édifiant tout y est ou presque , malheureusement je me sens complétement démunie et l'aide de professionnels m'apparait de plus en plus indispensable.
http://www.med.univ-angers.fr/discipline/pedopsy/cours-fichiers/Troubles%20anxieux%20et%20de%20l%20adaptation.pdfEtats anxieux
a) Anxiété généralisée
Sa prévalence est de 3 à 7 % avec une incidence plus élevée chez les premiers-nés et les enfants uniques.
L’enfant vit en permanence avec un sentiment vague d’appréhension, une inquiétude globale et un sentiment de tension, comme si quelque chose de terrible allait survenir. Il existe une peur excessive face aux événements futurs. Ces enfants, volontiers très consciencieux, présentent fréquemment :
- des plaintes somatiques répétées,
- une fatigabilité, des difficultés de concentration,
- des troubles du sommeil,
- une irritabilité, des colères, des refus,
- des exigences et des caprices,
- un besoin d’être rassuré en permanence par l’adulte, devant rester à proximité,
- une inquiétude sur l’avenir, des préoccupations que puissent arriver des événements catastrophiques.
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Plus l’enfant est jeune (7-8 ans), plus le contexte somatique est riche avec des plaintes multiples. Le jeune est difficilement accessible au raisonnement et à la réassurance durant l’accès. La terreur nocturne est l’exemple le plus typique de la crise d’angoisse aiguë.
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Plus âgé (vers 11-12 ans et après), le jeune va extérioriser son angoisse, non pas en l’exprimant verbalement mais en l’agissant. Le corollaire de la crise d’angoisse devient alors le passage à l’acte sou ses différentes formes : crises de colère, exigences insatiables, fugues, troubles du comportement… Le risque est alors que l’anxiété de l’entourage provoque une spirale où l’angoisse de l’un majore celle de l’autre.
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L’évolution des états anxieux de l’enfant :
Les diverses manifestations anxieuses sont souvent associées. Les rémissions spontanées sont rares et les troubles anxieux constituent un facteur de risque de troubles psychiatriques ultérieurs. Les troubles évoluent et se transforment avec apparition de
conduites pathologiques (phobiques ou autres…). Peuvent s’y associer (« co-morbidité ») ou s’installer certaines complications :
- des symptômes dépressifs (voire une véritable dépression),
- des troubles du comportement (opposition, instabilité psychomotrice, agitation…),
- des troubles de l’attention (et notamment des troubles déficitaires…),
- et à l’adolescence, des conduites d’addiction (toxicomanies…).
EN BREF ça conforte mon opinion mais ça ne me dit pas comment agir pour les aider sans être absorbée totalement et rester attentive et présente pour les autres enfants.